Rien ne se Crée

(Ecclésiaste 1 : 1-11)

Vanité des vanités, tout est vanité. Pouvait s’exclamer l’Ecclésiaste, avant de se poser la question suivante : « Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? (verset 3).

Dans ce passage, l’Ecclésiaste présente la vie et la création comme un interminable cycle. Rien n’est nouveau. Les faits sont à répétition. Ce que nous voyons aujourd’hui c’est ce qui s’était déjà produit.

Quant à la matière, elle subit juste des transformations pour revenir à son état du départ pour boucler son cycle. Voyons l’eau qui au début tombe sous forme de pluie, crée des rivières et des océans, devient vapeur pour retomber sous forme de pluie.

Une question se pose, si tout se répète, qu’en est-il réellement des humains ? Subissent-ils également des transformations ?

Selon la bible, l’homme a été fait clair et esprit :

La chair est faite de poussière qui retournera dans la poussière selon Genèse 3 : 19.
Lors de sa création, Dieu souffla les narines de l’homme qui devint une âme vivifiante. (Gen. 2 : 7) Cette âme ressemble à son esprit qui anime son corps et sera destiné soit pour la géhenne, soit pour le ciel dans la cité de Dieu.
Jésus dit, que sert-il à un homme de gagner tout le monde s’il perdait son âme ? (Marc 8 : 36) L’âme doit vivre.

C’est donc pour le salut de nos âmes que Jésus-Christ est venu mourir sur la croix, afin que toute personne qui croit en lui échappe à la condamnation causée par ses propres péchés. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a envoyé son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui, ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3 : 16) Sur la croix, il s’est chargé de nos fautes, afin que nous-mêmes devenions saints. (Mat. 8 : 7)

Bien-aimé, il n’est pas nécessaire de rejeter une telle offre. Donne ta vie à Jésus, si tu ne l’as jamais fait, tu ne le regretteras pas. Amen !

Par ailleurs, si nous n’allons rien apporter sous terre ce jour-là, pourquoi faire souffrir nos semblables ? Pourquoi s'accaparerons nous de tout, si nous avons été mis là pour gérer les biens communs ? Pourquoi le sort des ainés ne nous enseigne-t-il pas ? Pourquoi insister dans l’entêtement si nous ne sommes pas libres de circuler dans notre pays comme nous le voulons ? Ce manque de liberté doit nous interpeller et savoir si nous agissons bien ou mal.

La paix du Christ ! Amen.
Pasteur Clémentine