Guérison d’un lépreux

Dans une ville où Jésus se trouvait, un lépreux vint à lui, se jeta sur sa face et lui dit : « Seigneur, si tu veux, tu peux me rendre net ». Jésus le toucha en disant : « Je veux, sois net. Et aussitôt la lèpre se retira de lui ». Luc 5 :12

Cet homme avait discerné en Jésus la puissance divine qui seule pouvait le guérir.

La lèpre, comme nous le savons, représente le péché, dont on ne peut être purifié que par la foi au sang de Christ. Cet homme voyait en Jésus le pouvoir, mais il doutait du vouloir. Cela se comprend quand on vit dans un monde que caractérisent l’égoïsme et l’indifférence ; on peut toujours douter de la bonne volonté de ceux qui pourraient venir en aide aux malheureux.

Le lépreux ne connaissait pas encore le seul Homme qui faisait contraste avec tous les autres, celui qui, ému de compassion envers sa créature, était venu du ciel pour la secourir, l’homme compatissant, mais en même temps Jéhovah accomplissant en faveur de son peuple ce qui était dit de lui dans le Psaume 103 :3 : « C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités ». Et aussi : « Je suis l’Éternel qui te guérit » (Exode 15 :26).

La faible foi du lépreux reçoit immédiatement la réponse que seule il pouvait obtenir de la grâce : « Je veux, sois net ». Jésus lui recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé, mais d’aller se montrer au sacrificateur et d’offrir ce que la loi de Moïse ordonnait en pareil cas (voir Lévitique 14), afin, dit-il, « que cela leur serve de témoignage ». Puisque l’Éternel seul pouvait guérir de la lèpre, les sacrificateurs, en reconnaissant que cet homme était guéri par Jésus, devaient reconnaître qu’il était Jéhovah venu au milieu de son peuple. Cette guérison en était un témoignage irrécusable. Hélas ! nous savons qu’il demeura vain pour la nation ; les Juifs ne crurent pas en lui.

La renommée de Jésus se répandait de plus en plus ; « de grandes foules s’assemblèrent pour l’entendre et pour être guéries de leurs infirmités ; mais lui, se tenait retiré dans les déserts et priait ». Jésus ne cherchait pas la renommée ; il accomplissait son service et se soustrayait aux éloges et à l’admiration des hommes pour chercher, dans l’isolement, la communion de Dieu par la prière.

Il était l’homme dépendant de Dieu pour exercer la puissance divine en faveur des malheureux. Modèle parfait du serviteur, Jésus ne s’attribuait rien et ne cherchait que le bien des hommes dans l’obéissance et la dépendance de Dieu son Père qu’il voulait glorifier avant tout.

Que Dieu te bénisse.

Pasteur Clémentine

 

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