Faim de Dieu
(Proverbes 27:7)
“Celui qui est rassasié foule aux pieds le rayon de miel; mais celui qui a faim trouve doux tout ce qui est amer.”
“Le Messager” traduit le même verset comme suit: “Quand tu t’enorgueillis, tu refuses le dessert; quand tu es affamé, tu pourrais être prêt à avaler un cheval.”
Nous sommes pareillement si saturés ou orgueilleux en bien de ce monde que nous rejetons le Rayon de Miel de Dieu. Nous n’avons pas faim de Dieu.
Dans (l’Apocalypse 3:14-16), les Laodicéens sont décrits comme n’étant ni froids, ni chauds mais tièdes. En plus de cela le Seigneur leur dit qu’ils prétendent être riches et qu’ils n’ont besoin de rien sans pour autant réaliser qu’ils sont malheureux, misérables, pauvres, aveugles, et nus.
Nous savons que le roi David était riche. Il laissa à son fils, Salomon, tous les matériaux pour la construction du temple, y compris tout l’or qu’il fallait pour le faire. Pourtant, dans (le Psaumes 86), il reconnaissait qu’il était pauvre et nécessiteux, désespéré aux yeux de Dieu.
Dans (l’Apocalypse 3:20) nous lisons que Jésus le Christ frappe à notre porte. Comment y répondons-nous ? Prenons-nous d’abord le temps de finir nos affaires, pour Lui ouvrir ensuite ? Avons-nous besoin de nettoyer d’abord notre maison pour ouvrir la porte à notre Seigneur ? Où nous empressons-nous d’ouvrir la porte parce que nous attendions désespérément notre Bien-aimé ?
Avez-vous jamais eu le désir d’une pizza bien garnie de vos ingrédients favoris ? Alors que vous tentiez désespérément d’arriver à la maison de vos parents. Et votre mère avait spécialement préparé votre plat préféré pour vous. La faim est l’élément clé pour nous indiquer si, oui ou non, nous vivons intimement avec le Seigneur. Il se peut que vous ayez besoin d’un autre jeûne, pour accéder à cette intimité.
La dernière fois, au cours de mon jeûne, j’ai eu l’impression d’être emmené dans une sphère différente, tout en étant toujours en train d’expérimenter cette vie terrestre, mais la vivant dans une autre dimension. Je n’avais pas réellement envie de manger encore, mais quand je le fis je me sentis saturé. J’ai envie d’avoir faim de mon Seigneur, comme le sol du désert craque en s’ouvrant grandement, désespéré de recevoir la pluie. Quand je me remis à manger, cela était devenu une expérience différente. Le simple fait d’avaler un mets l’avait changé en une réelle fête pour mes sens. Après un repas je ne me sentais pas plein, mais saturé.
D’ordinaire, il est plus plaisant pour nous de nous exciter concernant un nouveau film, des vacances dans une terre exotique, ou une nuit à la belle étoile avec des amis. Autant que je puisse être enthousiaste pour de telles choses, j’aimerais bien être enthousiasmé aussi de passer mon temps en compagnie de mon Seigneur. Je désire être saturé par Lui et de Lui.